Sorties botaniques

Montagne de l'Alaric dans l'Aude

Relevé botanique
Galerie de photos

Le cycle des plantes à fleurs

  1. La plantule va grandir en puisant des ressources dans la terre humide, avec ses racines. Elle a besoin de soleil pour fixer le carbone de l'air grâce à la chrorophylle contenue dans les feuilles et les tiges:
    c'est la photosynthèse.
  2. Quand la plante est suffisamment développée la floraison va avoir lieu. La fécondation croisée pourra se faire grâce au vent et surtout aux insectes pollinisateurs.
  3. Une fois fécondée la fleur se transforme en fruit. Les fruits vont être dispersés grâce aux animaux et au vent
  4. Le fruit se désagrège et libère les graines qui vont germer dans la terre et l'humus pour redonner une plantule.
plantule terre - humidité
====>
soleil - carbone
feuilles ====> fleurs vent
=====>
insectes
fruits animaux
====>
vent
graines terre
====>
humidité
Synthèse carbonique Floraison Fécondation Fructification Germination

Géologie particulière de la montagne d'Alaric

La chaîne hercynienne dont cette montagne fait partie, s'est formée à l'ère primaire et resta émergée pendant toute la durée de l'ère secondaire.
De ce fait on n'y trouve pas de terrains de l'ère secondaire. Puis l'érosion et l'effondrement de la chaîne pyrénéo-provençale provoqua la formation d'une mer au début de l'ère terciaire.

Garrigue et sous-bois

Nous nous rassemblons au départ du sentier de randonnée GR 77 au lieu-dit "les Fours à chaux". En ce matin de printemps, les insectes sur les fleurs sont nombreux et nous nous attardons à les admirer et les photographier, au "grand dam" des organisateurs qui voient le temps passer alors que nous n'avançons pas.

Aubépine                 chenille                 Eglantier

Toute la matinée nous allons cheminer en sous-bois avec comme arbres et arbustes :Ailanthe, Alaterne, Amélanchier, Arbousier, Bruyère, Camélée, Chênes vert et pubescent, Cistes (albidus et salviifolius), Coronilles (emerus et valentina glauca) Cornouiller sanguin, Dorycnie (pentaphyllum et hirsutum), Filaires, Genéverier oxycèdre, Genêt scorpion, Pins d'Alep et maritime, Pistachier térébinthe, Viorne mancienne...

Nous pouvons voir côte à côte et bien faire la différence entre les Chèvrefeuilles amplexicaule et étrusque.

Chevrefeuille amplexicaule              Chevrefeuille d'Etrurie

Outre les plantes habituelles de la garrigue, nous avons pu en voir d'autres moins habituelles pour nous comme Cheirolophus intybaceus proche des Centaurées et Hippocrepis unisiliquosa ssp biflora à silique un peu différente  de H. comosa.

Pelouses et prairies

Bien qu'elle soit située si près de chez nous, cette montagne va réserver pour beaucoup d'entre nous plusieurs découvertes botaniques car certaines espèces, la plupart calcicaules, sont ici présentes alors qu'elles sont ou bien absentes des P.O. ou très rares sur nos parcours habituels. La plupart ont pû être observées à la sorties de la forêt, sur les pelouses et prairies rocailleuses ou sur les falaises.

Genévrier nain          Ail Moly          Euphorbe de Duval

Falaises

Arrivés au sommet, Serge propose d'aller explorer le haut d'une falaise située plus à l'est. Nous y trouvons quelques plantes que nous n'avions pas encore vues de la journée :

Piste du retour

Sur la piste du retour nous avons pu voir la Belladone en pleine floraison et admirer Linum campanulatum.
Pratiquement aux voitures nous avons encore observé Phlomis herba-venti, grande plante herbacée pouvant atteindre 60 cm, à grandes feuilles ovales-lancéolées.

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